La médiation parisienne en chiffres
L'activité de la médiation continue de se développer. Les statistiques de 2016 indique une croissance de + 7% du nombre de requêtes instruites, soit + 48% sur les 3 derniers exercices. Dans les 2/3 des cas la résolution des litiges est favorable à l'usager, en tout ou partie.
La Mission de la Médiation a instruit 2 040 requêtes en 2016, soit une activité en hausse de 7% par rapport à l’année précédente.
Depuis 2009, le nombre de dossiers traités a augmenté de 61%, dont + 48% sur les seules trois dernières années.
Cette évolution résulte des efforts de communication engagés pour populariser la médiation parisienne ainsi que des ouvertures de permanences dont le nombre est passé de de 24 en 2014 à 33 en 2017.
Les permanences se tiennent dans toutes les mairies d’arrondissement ainsi que d’autres lieux tels que des Maisons de la Justice et du droit, des points d’accès au droit ou centres d’action sociale.
Animées par une petite quarantaine de bénévoles qui aident les requérants à formuler et à transmettre leur demande au Médiateur, les 33 permanences offrent à présent 132 demi-journées d’accueil par semaine.
Il possible de prendre rendez-vous avec un-e représentant-e du Médiateur dans la permanence de son choix.
L'essentiel des requêtes des usagers passe par les permanences tenues par les représentants bénévoles du Médiateur.
La diversification et l’augmentation des requêtes ont entrainé un accroissement modéré du taux de réorientation de celles qui ne relèvent pas directement de la compétence du médiateur de la Ville de Paris (+ 2,9%).
Dans ces situations, le requérant est toujours accompagné dans sa démarche qu’elle concerne le défenseur des droits, une autre institution ou un médiateur sectoriel.
Après instruction contradictoire du dossier, les 57,1% de requêtes relevant de la compétence directe du Médiateur de la Ville de Paris aboutissent dans 1/3 des cas à la confirmation de la décision de l’administration.
Toutefois, l’intercession du médiateur permet d’éclairer le requérant sur le fondement de ces décisions et aucune affaire n'a ainsi débouché sur un contentieux judiciaire connu.
Dans 2/3 des cas, la médiation aboutit à une résolution du litige favorable en tout ou partie au requérant.